Lof der onvolledigheid
Al na anderhalve bladzijde legt een lezer een roman soms weg. Ik bezit een aantal van die romans. Maar er zijn ook schrijvers die na anderhalve bladzijde zelf ermee ophouden. Heine deed dat, vele anderen ook, en Stendhal deed het vaak.
Maar in zekere zin zijn zulke aanzetten soms toch volledig. Dat hangt van de grootte van de auteur af.
Wat moet de lezer na de drie hoofdstukken die we hebben, nog vernemen van bijvoorbeeld de “Rabbi van Bacharach” van Heine? »Der Schluß und die folgenden Kapitel sind, ohne Verschulden des Autors, verloren gegangen«, zegt hij, maar niemand is verplicht alles te geloven wat Heine vertelt.
En wat moeten we van Mme Tarin tenslotte nog vernemen, als we weten dat ze als lijk “mooier was dan ze ooit was geweest”?
Histoire de Madame Tarin
Le 21 de décembre 1836, Mme *** accourut rue Caumartin au n° 13 et demanda d’un air fort troublé à voir sur-le-champ Mme Tarin son amie intime. La portière dit à Mme *** que la femme de chambre et la cuisinière de Mme Tarin étaient en commission et avaient dit en sortant que leur maîtresse ne voulait recevoir personne.Mme *** insiste.
– Savez-vous bien, dit-elle à la portière, que Mme Tarin est peut-être morte au moment où je vous parle? J’ai des raisons pour vous parler ainsi.
Enfin la portière se laisse persuader. On frappe à la porte de Mme Tarin. Pas de réponse. Après un quart d’heure on se détermine à enfoncer la porte. Tout l’appartement était dans l’ordre ordinaire, on arrive à la chambre à coucher: les châles, les robes étaient distribués sur les meubles.
On approche du lit, Mme Tarin y était couchée. Elle était morte, pale comme à l’ordinaire et plus belle qu’elle ne l’avait jamais été. Mme *** se jeta sur le corps inanimé de son amie. Une heure auparavant elle avait reçu par la poste une lettre dans laquelle Mme Tarin avouait les choses que nous allons raconter. Par cette lettre Mme Tarin disait à son amie qu’elle lui faisait don de son grand châle noir, de telle robe, etc.
Mme Tarin était mariée à un notaire de Périgueux nommé M. Pigeon, honnête bourgeois de qui elle avait eu deux enfants. La fortune de ce ménage pouvait s’élever à 160 000 francs.
En 1835, Mme Pigeon qui avait au suprême degré l’art de persuader et de séduire engagea son mari à venir à Paris. Elle lui avait fait entrevoir plusieurs moyens fort probables d’augmenter leur fortune et de donner une belle éducation à leurs enfants. Elle pensa que le nom ridicule de Pigeon serait un obstacle, et se fit appeler Mme Tarin du nom de sa mère.
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