Stilte heerst alom
De mooiste zin ...van het jaar 1933
Quand on observe des poissons à travers une couche d’eau qui interdit entre eux et nous tout contact, on les voit rester longtemps immobiles, sans raison, puis d’un frémissement de nageoires aller un peu plus loin pour n’y rien faire qu’attendre à nouveau.
C’est dans le même calme, comme sans raison aussi, que le tramway 13, le dernier « Bastille-Créteil », traîna ses lumières jaunâtres tout le long du quai des Carrières. Au coin d’une rue, près d’un bec de gaz vert, il fit mine de s’arrêter, mais le receveur agita sa sonnette et le convoi fonça vers Charenton.
Derrière lui, le quai restait vide et stagnant comme un paysage du fond de l’eau. À droite, des péniches flottaient sur le canal, avec de la lune tout autour. Un filet d’eau se faufilait par une vanne mal fermée de l’écluse, et c’était le seul bruit sous le ciel encore plus quiet et plus profond qu’un lac.
Ik vraag mij af of zonder de foto erbij iemand deze prachtige aanhef van een roman had kunnen thuisbrengen.
L’Écluse n°1, een Maigret van 1933 die ik nog niet gelezen had en die nu nieuw is verschenen bij Livre de Poche, begint zo. Wat een schrijver is Simenon toch! Niet meer dan een paar zinnen en je bent in een andere wereld.
2 opmerkingen:
Prachtig.
Maar het hoort niet bij de 'grote' literatuur, want het is maar een 'detective'. Wanneer zullen deze schrijvers ook bij het Pantheon horen?
Simenon staat boven velen die er wel toe behoren, en mijlenver boven alles wat zich in Vlaanderen schrijver waant.
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