Guy over de liberale partijkopstukken

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Een woordelijke transcriptie is altijd beter dan een journalistiek verslag van een gesprek. We zien dat Guy Verhofstadt zich eerst wat verschuilt achter les dirigeants de son parti, en daar is Alexander niet bij. Al snel wordt Guy  zich min of meer bewust van de draagwijdte van zijn woorden, en spreekt hij plots wat minder luid:  

RTBf: Je reviens sur une phrase que vous aviez dite –honnêtement je ne sais plus si c’était dans une déclaration gouvernementale, ou dans une déclaration à la Chambre– le premier mardi d’octobre, vous aviez dit: «On pourra nous juger, on pourra dire qu’on aura réussi, si on a fait reculer l’extrême-droite en Flandre.» Est-ce que finalement ce n’est pas Bart De Wever qui est en train de réussir cela? 
Guy Verhofstadt: Je ne vais pas faire des commentaires là-dessus parce que ça ouvre toute la discussion: c’est quoi l’extrême-droite ? est-ce qu’il fait partie de l’extrême-droite lui-même, oui ou non ?
RTBf: Vous-même vous ne savez pas ? 
Guy Verhofstadt: La réponse a été donnée par les dirigeants de mon parti, par Karel De Gucht qui a dit : «oui, en fait…» –non par Patrick Dewael, je m’excuse– c’est lui qui a dit : «en fait c’est la même chose.» Et il n’a pas tort, quand on voit qu'il y a beaucoup-beaucoup-beaucoup de gens de l’extrême-droite qui sont sur ces listes. 
RTBf: Donc, pardon, c’est aussi votre avis, comme Patrick Dewael vous dites, qu’en fait c’est la même chose, la N-VA, Vlaams Belang: même chose.
Guy Verhofstadt: Faut pas, il ne faut pas mêler tout, mais il y a beaucoup... hein... on peut constater, vous comme moi qu’il y a en fait beaucoup de candidats sur leurs listes.

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